Contrôle de la vessie

Les accidents sont des choses qui arrivent.

Si vous avez des pertes urinaires légères dès que vous toussez, éternuez ou riez, ne vous en faites pas. Les problèmes de contrôle de la vessie ne sont pas inhabituels pendant la grossesse.

L’incontinence dite «à l’effort» est le terme médical employé pour désigner les pertes urinaires involontaires causées par une dilatation de l’utérus faisant avancer le fœtus, lequel exerce alors une pression plus forte sur la vessie. Ces épisodes d’incontinence peuvent même se poursuivre après l’accouchement, et ce, jusqu’à ce que les muscles du plancher pelvien aient eu le temps de se renforcer.

Les serviettes hygiéniques peuvent vous aider.

Si l’incontinence à l’effort vous incommode pendant votre grossesse ou après votre accouchement, vous pouvez utiliser des serviettes hygiéniques en attendant de reprendre le contrôle de votre vessie. Les serviettes vous offrent un surplus de protection ainsi que l’assurance de ne pas vous trouver dans l’embarras ni d’être incommodée en public à cause de ce petit désagrément.

Les serviettes peuvent en fait être très utiles pour vous protéger à mesure que votre corps se remet des nombreuses transformations qu’il a subies au cours de votre grossesse et de votre accouchement.

Se remettre d’un accouchement vaginal

Le grand jour a eu lieu et s’est terminé dans un tourbillon de champagne et de flashs. Votre bébé est devenu le centre de votre univers, et il est maintenant temps pour vous de récupérer. Votre corps est épuisé, et vous vous sentez sûrement soulagée d’un énorme poids, sauf que la suite des choses, c’est-à-dire la période de transformations qui débute aussitôt après l’accouchement, ne fait que commencer. En effet, quelques minutes à peine après la parturition, ou l’expulsion du bébé, le corps subit plusieurs ajustements majeurs, qui n’ont vraiment rien de subtil.

Comme cet article nous l’apprend, il est normal, pendant un certain temps, qu’une femme venant tout juste d’accoucher par voie vaginale urine et transpire plus que d’habitude, et qu’elle ait aussi des pertes appelées «lochies», semblables au liquide menstruel. Rappelez-vous que les serviettes STAYFREEMD peuvent vous aider à traverser cette période mouvementée en vous offrant des produits de protection variés, conçus pour vous aider à vous sentir fraîche en toutes circonstances.

Le «déluge» de la phase post-partum

La perte de poids à elle seule est impressionnante. Quand on y pense, ce sont 3 ou 4 kilos pour le bébé, environ un kilo de plus pour le placenta et au moins un demi-kilo de sang et de liquide amniotique qui quittent l’organisme d’un seul coup. La plupart des femmes perdent ainsi facilement 5 ou 6 kg en l’espace d’une même journée, et il n’est donc pas étonnant que le corps soit un peu désorienté.

Et la perte de poids ne s’arrête pas là. Pendant la grossesse, c’était tout le contraire: les cellules de votre organisme avaient pour mission de retenir une plus grande quantité d’eau, et maintenant, tout ce liquide excédentaire doit être éliminé sous forme de sueur et d’urine. C’est ce qui explique pourquoi les nouvelles mères transpirent beaucoup et qu’elles évacuent souvent jusqu’à 3 litres d’urine ou plus par jour, deux fois plus qu’en temps normal. Cette sensation d’être sans cesse «inondée» vient du fait que la vessie, tout comme l’utérus, s’étire et devient flasque pendant la grossesse, ce qui l’empêche de se vider entièrement pendant la miction.

Rétrécissement de l’utérus

Les contractions utérines sont loin de cesser après l’accouchement, et il est facile de comprendre pourquoi. Au moment de la parturition, l’utérus se compare à un melon de 1 kilo, et il est 25 fois plus gros qu’avant la grossesse. Dans les minutes qui suivent l’accouchement, l’utérus se met à rétrécir et à se resserrer comme un poing. Ses fibres entrecroisées se contractent de la même manière qu’elles l’ont fait pour expulser le bébé de l’utérus, et à ce stade-ci, la nouvelle maman peut ressentir des crampes douloureuses qu’on appelle les «tranchées». Ces crampes ont tendance à empirer d’une grossesse à l’autre, et le médecin doit souvent prescrire un analgésique pour les atténuer.

Le rétrécissement utérin se produit assez rapidement. Au bout d’une semaine, le volume de l’organe rétrécit de moitié, et au bout de deux semaines, celui-ci ne pèse plus que 310 g environ. Déjà au bout de la quatrième semaine, l’utérus reprend sa taille initiale et ne pèse plus que 55 g en moyenne. Malgré cette importante réduction volumique, le nombre de cellules dont l’utérus est constitué ne diminue pas. À ce stade-ci, un processus de décomposition chimique des protéines intracellulaires entraîne une contraction des cellules jusqu’à un dixième de la taille qu’elles atteignaient dans les jours précédant l’accouchement.

Fortement étirée pendant la grossesse, la couche la plus interne de l’utérus, constituée de «cellules déciduales de l’endomètre», se désagrège rapidement avant d’être expulsée de l’organisme. Il en résulte des pertes de sang appelées «lochies», qui sont semblables au liquide menstruel et peuvent durer plusieurs semaines. Ces pertes sont d’abord rouge vif, et prennent graduellement une coloration plus pâle jusqu’à devenir blanches ou jaunâtres, avant de cesser complètement.

Organes internes en mouvement

Pendant la grossesse, l’utérus prend de l’expansion pour permettre au fœtus de se développer, tassant au passage les organes avoisinants, y compris l’estomac, les petits et gros intestins, la vessie et le cœur. Une fois que la naissance a eu lieu, très vite ces organes réintègrent leur place. Ce «remue-ménage» peut être l’une des raisons pour laquelle les femmes ont souvent des épisodes d’incontinence fécale ou urinaire après un accouchement. En général, ces épisodes sont de courte durée, et tout finit par rentrer dans l’ordre au bout de quelques semaines.

Tempête d’hormones à l’horizon

Les agents chimiques chargés d’orchestrer tout ce branle-bas sont, bien sûr, les hormones sexuelles, qui font la pluie et le beau temps pendant cette phase cruciale du cycle de reproduction. Pendant la grossesse, les œstrogènes commandent le relâchement et l’étirement des cellules ainsi qu’une plus grande rétention d’eau, et l’effondrement de leur taux dès l’accouchement (chute de 90 pour cent dans les trois premières heures seulement) laisse les tissus flasques et ramollis. Une autre hormone, la progestérone, tient les muscles utérins en échec jusqu’au moment de la parturition, et quand son taux s’effondre brusquement par la suite, certains processus naturels que la grossesse avait interrompus ou ralentis reprennent de plus belle. Par exemple, la perte naturelle des cheveux. En effet, bien des femmes perdent des touffes entières de cheveux environ trois mois après l’accouchement. Ensuite, les hormones de la grossesse transforment les seins pour la lactogenèse, cette fameuse «montée de lait», provoquant ainsi le développement de tout un réseau de canaux lactifères, de cellules contractiles chargées de l’éjection du lait, et de lobules, responsables de la sécrétion lactée. Une fois que les taux d’œstrogène et de progestérone sont retombés, deux hormones, la prolactine et l’oxytocine, stimulent la lactation tant et aussi longtemps que la mère allaite son bébé. Si cette dernière éprouve des crampes abdominales pendant les premiers allaitements, c’est parce que l’oxytocine provoque également des contractions utérines.

Les bouleversements hormonaux de la phase post-partum ont également des effets sur le système nerveux central, provoquant toute une gamme d’émotions contradictoires au cours du premier mois ou plus après l’accouchement. Il est donc normal qu’une nouvelle mère se sente dépassée par les événements et qu’elle ait des épisodes de larmes au cours des premières semaines. Ces sentiments sont parfois appelés «baby blues», ou «syndrome du troisième jour». Si les sentiments de doute, de désespoir et de malaise persistent après deux semaines, il est alors conseillé d’en parler à son médecin, car il se pourrait que la mère soit aux prises avec un trouble plus grave, soit la «dépression post-partum».

Si, après tout ce que vous venez de lire au sujet de la grossesse et de l’accouchement, vous sentez qu’une bonne sieste vous ferait du bien, il n’y a pas de quoi vous en étonner. La prodigieuse transformation de femme enceinte à nouvelle mère est épuisante pour le corps, mais quel émerveillement! Au bout de quelques semaines seulement, votre corps continuera de vous épater en renversant tous les changements physiques que vous avez subis pendant neuf mois. Soyez tranquille, car cette étape sera bientôt franchie et vous pouvez déjà compter sur votre petit trésor débordant de vie pour vous distraire et vous combler de bonheur.

Dans des moments comme ceux-ci, même les petites attentions peuvent être d’un grand réconfort. Faites confiance à la gamme de produits STAYFREEMD pour vous offrir la protection qu’il vous faut, et vous aider à vous sentir fraîche tous les jours. Cet article vous a été gracieusement offert par BabyCenter, L.L.C., un éminent site Web portant sur la grossesse et la parentalité. Les serviettes STAYFREEMD procurent une excellente protection d’appoint pour les pertes vaginales normales. Renseignez-vous au sujet des produits STAYFREEMD.



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